Prototypes disponibles de l’interface KIMOJO
Depuis le dernier article consacré à cette interface, les choses ont un peu évoluées: Tout d’abord, j’ai apporté quelques modifications aux deux micrologiciels:
- Le processus de mise à jour a été renforcé avec notamment l’ajout des numéros de versions et l’impossibilité de mettre à jour vers une version antérieure, ce qui permet de garantir le fonctionnement conjoint des deux micrologiciels.
- Des protections logicielles ont été ajoutées afin d’éviter un fonctionnement aléatoire et possiblement dommageable pour la carte quand la tension d’alimentation est insuffisante, ce qui est le cas avec la version pour Amiga 1200 quand ce dernier est bien « upgradé » et est toujours alimenté avec son alimentation d’origine (confère mon article à ce sujet).
- Quelques commandes de configuration ont été ajoutées pour activer le protocole « BOOTP » pour la souris et le clavier, indépendamment l’un de l’autre.
- Il est désormais possible de configurer la carte en direct, sans passer par un fichier de configuration sur une clef USB, en communiquant avec la carte via le clavier. Il est donc possible de changer à la volée la configuration des manettes par exemple.
Ensuite, j’ai rédigé la documentation de 32 pages de la carte que vous pouvez télécharger ICI. Elle vous permettra de voir qu’elles sont les possibilités de cette interface à la date de publication de cet article.
J’ai également refait le PCB des deux versions de la carte dans le but de réduire les coûts de fabrication (mais en fait pas tant que cela), et surtout pour la version destinée aux Amiga 1200 pour laquelle les connecteurs des ports manette, souris et alimentation sont placés trop près du clavier et dont les câbles doivent être soudés sur la carte à cause du lecteur de disquette d’origine. Maintenant, Je vois plus la version pour Amiga 1200 comme une version générique de la carte, qui pourra fonctionner sur autre chose et autrement.
Actuellement, j’envisage et je travaille sur l’ajout des fonctionnalités suivantes:
- La possibilité d’utiliser la carte dans un Atari en remplacement du clavier et des connecteurs souris et manette.
- L’ autofire dont la fréquence pourra être définie soit par une commande et de manière fixe, soit par la pression exercée sur un bouton dans le cas d’une manette DS3.
- La simulation des manettes à potentiomètre, utilisées notamment par les vieux ordinateurs des années 80.
A la date de publication de cet article, j’ai assemblé 5 prototypes de la première version: 3 pour Amiga 4000 et 2 pour Amiga 1200. Chaque prototype comportant entre 80 et 90 euros de composants, je les vends au prix de 100 euros l’unité plus les frais de port, ce qui n’est pas excessif dans le mesure ou je ne compte pas les produits utilisés pour l’assemblage et surtout le temps passé à développer la carte. Si vous êtes intéressés, vous pouvez me contacter via le formulaire de contact en bas de cette page.