L’interface KIMOJO pour A1200
Après la version pour A4000. j’ai décidé de travailler à la meilleure intégration possible pour l’A1200. La problématique était différente: En raison de la configuration de l’A1200, l’interface ne pouvait pas être externe. De plus, ce dernier intégrant un clavier dont le contrôleur se situe sur la carte mère, il devait toujours être possible de l’utiliser. Enfin, il fallait trouver un moyen de l’intégrer facilement tout en faisant le moins de modifications possibles au boitier d’origine. Ainsi, en raison de tout cela, l’interface est désormais composée de deux cartes.
La carte principale
Cette carte est une version plus petite que celle pour A4000. Elle contient les mêmes composants et fournit exactement les mêmes fonctionnalités. Elle vient se loger dans l’emplacement prévu pour ajouter des connexions supplémentaires et est maintenue par une vis de fixation. Elle tire son alimentation non plus des ports souris et manette, mais d’un connecteur dédié qui doit être relié à l’alimentation du lecteur de disquette par exemple. Deux câbles en nappe partent de la carte et sortent par l’espace entre le boitier et le blindage pour venir se connecter aux ports souris et manette. Pour ces câbles ainsi que pour l’alimentation, il est nécessaire de retirer le coté du blindage, à cause du lecteur de disquette.
Au début du projet, je voulais que l’interface vienne remplacer la carte fille du port souris. Cela aurait évité un câble d’alimentation et un câble en nappe. Mais je me suis vite aperçu que cela n’était pas possible à cause du nombre de ports fournis par la carte: les deux ports USB et le port PS/2 ne rentrent pas dans l’espace dédié au port souris. Il n’y a plus qu’un seul port PS/2, mais il regroupe à la fois le clavier et la souris. Une souris connectée à ce port est reconnue directement. Pour le clavier, il faut un adaptateur que l’on trouve facilement.
La carte pour le clavier
Bien que l’Amiga 1200 soit pourvu d’un clavier, il était néanmoins nécessaire que la carte KIMOJO puisse interagir avec le contrôleur clavier, pas uniquement pour gérer un clavier supplémentaire, mais surtout pour les fonctions de mappage des boutons des manettes vers les touches du clavier et inversement. De plus, je m’étais fixé comme objectif la possibilité de garder fonctionnel le clavier d’origine, même si un clavier supplémentaire est connecté à l’interface. Ainsi, j’ai conçu une carte additionnelle qui s’enfiche dans le connecteur qui reçoit la nappe du clavier d’origine, nappe qui vient à son tour se connecter sur cette carte additionnelle (mais cela n’est pas une obligation).
Cette carte se connecte à la carte principale par l’intermédiaire d’un câble par lequel elle reçoit ses commandes. Du point de vue fonctionnel, cette petite carte est équivalente à une matrice de touches connectée en parallèle au clavier d’origine. Contrairement à certaines interfaces clavier (comme celle d’Elbox par exemple), cette carte gère l’appui simultané sur plusieurs touches.
Conclusion
Je pense avoir fait la meilleure intégration possible de mon projet pour ce modèle d’Amiga. Je suis cependant un peu déçu, car il m’a fallu retirer le coté du blindage à cause du lecteur de disquette. Je suis par contre satisfait d’être parvenu à conserver le clavier d’origine fonctionnel, et si l’on branche un clavier USB ou PS/2 à l’interface, alors il est possible d’utiliser les deux claviers simultanément. Si vous voulez en savoir plus sur les fonctionnalités de cette interface, lisez mon article sur la version pour A4000.